Littéralement, le storytelling est l’art de raconter une histoire. Plébiscitée en politique comme dans la publicité ces dernières années, cette technique n’est plus seulement réservée aux grands manitous de la communication. En effet, l’explosion des réseaux sociaux, où chacun peut se livrer au détour d’un post, fait de chaque internaute un “storyteller” en puissance. De nombreuses marques ont également révélé leur talent de conteur sur les réseaux sociaux. Pourquoi est-ce important de raconter son histoire sur les réseaux sociaux ? Comment bien s’y prendre ? Voici quelques conseils à l’usage des marques.
Qu’est-ce qui touche les fans d’une marque ? Quelles histoires racontent-ils déjà à propos d’elle ? Comment sont relayées ces histoires ? Evoluent-elles au fil des conversations ? Le meilleur moyen de raconter de bonnes histoires, c’est de comprendre son public en s’immergeant dans les conversations des fans. En comprenant ce qui touche une tribu de marque, on est à même de tisser des récits qu’elle partagera.
Si raconter une histoire est d’abord une affaire de mots, la force d’une photo, d’une vidéo ou d’une infographie a toute sa place dans un tel processus. Ce sont d’ailleurs les types de contenus qui marchent le mieux sur internet. Et les chiffres sont là pour appuyer ce conseil : ⅓ des posts Twitter renvoient vers une photo, et sur Facebook, les images obtiennent en moyenne deux fois plus de likes que les textes. Parce qu’elles se propagent comme une traînée de poudre sur internet, les vidéos sont aussi un support précieux pour raconter des histoires via les réseaux sociaux. En plus de marquer les esprits, une vidéo peut rendre une histoire incontournable en suscitant de l’émotion et en créant le buzz.
La timeline Facebook, cette habile chronologie propre à chaque page, permet de raconter son histoire en s’appuyant sur des dates clés. Cet outil est intéressant dans la mesure où il renforce l’unicité de chaque histoire et où il favorise l’apport de contenu riche (images d’archive, photos inédites…). Les marques anciennes à l’historique bien fourni doivent saisirent cette opportunité pour créer plus d’adhésion.
Les histoires les plus partagées ne sont pas celles qui font appel à la standardisation, bien au contraire. Il faut ancrer une histoire dans un contexte, un lieu précis, un moment, sans oublier de la nourrir de détails. Par ailleurs, une histoire qui fait appel à un ancrage local aura plus de chance de toucher une cible précise. Pour prendre tout son sens, une histoire doit être visuelle dans l’esprit de celui qui la lit.
Derrière les réseaux sociaux se rassemblent des personnes en chair et en os, qui rient parlent et réagissent, fortes de leur humanité. S’adresser à ces personnes, c’est faire soi aussi preuve de cette humanité. Un ton froid ou impersonnel est proscrit : interpeller sa communauté en lui racontant une histoire, y mettre de l’affect, se référer à ses propres expériences et y ajouter une touche d’humour rendront une histoire plus vivante et donc plus susceptible de créer émotion, engagement et partage.
Et vous, comment avez-vous raconté l’histoire de votre marque ?