Facebook et le social gaming

Un usager de Facebook sur 5 joue à des jeux proposés par le site. Révélant la portée du “social gaming”, cette statistique a de quoi impressionner, surtout quand on sait que Facebook a réalisé 2,8 milliards de CA rien qu’avec ses jeux en ligne. Cependant, l’annonce récente de Zynga, principal partenaire et éditeur de jeux, de rendre disponible ses applications sans passer par Facebook pourrait changer la donne.

Un secteur jeune et prometteur

200 jeux présents sur Facebook comptent plus d’un million d’utilisateurs : cette success story ne profite pas qu’à Facebook. En effet, les développeurs des jeux peuvent eux aussi se féliciter de ces chiffres, car sur les 2,8 millions de CA engendrés par le réseau social, 2 millions sont redistribués aux développeurs. Pourtant, au dernier trimestre 2012, la situation semblait critique : nombreux étaient ceux qui clamaient la fin des jeux sociaux quand Mark Zuckerberg avait annoncé que l’activité de Zynga était en recul de 20%. Et pour cause, la concurrence est rude : les grands éditeurs de jeux proposent des applications pour smartphones et tablettes, des entreprises prometteuses tels que Kojobo ou Iscool se développent. Par ailleurs, si l’achat de contenu payant pour les jeux a mis du temps a démarré, Facebook peut désormais se rassurer : entre 2012 et 2013, le nombre d’internautes qui paient du contenu additionnel pour jouer a augmenté de 24%.

300 millions de joueurs ont été séduits par Farmville, l’application développée par Zynga.

Un marché mieux structuré

Depuis les débuts du social gaming, le marché des jeux s’est considérablement structuré et professionnalisé. Les petites entreprises se font massivement rachetées, accélérant les possibilités de développer des revenus. Les plus gros acteurs de se secteur établissent des équipes dédiées pour développer la monétisation des jeux et leur évolution.

Le mobile en pleine expansion

L’un des facteurs de succès du social gaming est lié au développement de ces jeux sur les terminaux mobiles. Par exemple, sur l’App store, plus de la moitié des applications les plus vendues sont des jeux Facebook. De fait, les jeux développés sur Facebook sont adaptés aux usages nomades impliqués par le mobile. Surfant sur cette vague, Mark Zuckerberg a annoncé que Facebook dédierait prochainement une section aux jeux en ligne dans sa Timeline. Le but : mettre en avant et partager ses jeux préférés avec ses amis. Serait-ce une manière de prévenir la migration des usagers sur la future plateforme de Zynga ou simplement une volonté d’affirmer la confiance accordée au social Gaming ?

 Et vous, êtes-vous adeptes des jeux en ligne sur Facebook  ? Etes-vous confiants quant à l’avenir de ce secteur ?