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Nouvelle évolution d’Internet, le Web3 vient combler les lacunes du Web1 et du Web2. Basé sur la décentralisation des données et l’indépendance de l’utilisateur, il se traduit concrètement par ces deux piliers — les NFTs et les métavers. Mais aujourd’hui, il reste encore au stade du balbutiement. Si la transition paraît inévitable, elle mettra quelques années avant de se faire…
Le Web1 renvoie au web statique, période au cours de laquelle l’utilisateur venait uniquement prendre des informations sur Internet, sans échanger ou alimenter les contenus de ses contributions personnelles. Avec le Web2, l’internaute est venu participer et partager activement ses informations — notamment à travers les réseaux sociaux.
Le web3 marque une nouvelle évolution d’Internet : venu combler les lacunes des deux précédentes versions, il veut décentraliser les données pour qu’elles ne soient plus concentrées dans les mains de quelques entreprises (GAFA). Ouvert à tous, il se développe sur les protocoles open source des réseaux blockchains, garantissant le stockage et le chiffrement des données en ligne…
En cours de construction, le Web3 promet aux internautes davantage d’indépendance, tout en gardant la propriété de leurs données. Dans cet esprit, on retrouve aujourd’hui les NFTs qui délivrent au propriétaire un certificat d’authenticité de ses achats et les métavers qui permettent à l’utilisateur d’interagir avec un environnement ainsi qu’avec d’autres individus.
Avec leur propre économie, ces espaces numériques immersifs constituent, à ce jour, un parfait exemple de l’esprit du Web3. Mais attention, les univers développés aujourd’hui sont l’œuvre d’entité centralisée, comme Meta (Facebook) : or, il est fort possible que ces métavers conservent le schéma du Web2 sur le contrôle des données, car il s’agit de leur principale source de revenus.
Encore au stade du balbutiement, les promesses du Web3 sont excitantes, mais enregistrent encore des limites à lever telles que l’accessibilité ou l’expérience utilisateur, encore peu adaptée pour les néophytes (barrières techniques). En 2022, il y a autant d’individus avec une adresse Ethereum qu’il y avait d’utilisateurs d’Internet en 1995 : inévitable, la transition entre le Web2 et le Web3 va vraisemblablement prendre du temps…
Sources | Filter Maker | Cryptoast | Ethereum | Insign
Image | NewScientist