Le cloud gaming, encore des limites ?

Également connu sous le nom de « Jeu à la demande » ou « gaming as a service », le cloud gaming consiste à jouer à des jeux vidéo en ligne sur un serveur. Né à la fin des années 2000, il a raté son démarrage, mais grâce au progrès technologique et l’amélioration des vitesses d’Internet, il revient sur le devant de la scène… Présentation des services de cloud gaming les plus connus, portés par Google, Nvidia, Sony et Microsoft.

Les 4 principaux acteurs de Cloud Gaming

Aujourd’hui, une poignée d’acteurs se disputent ce marché naissant : 

• Stadia de Google : La plateforme de cloud gaming de Google a enregistré de vives critiques à sa sortie en 2019. Après plusieurs restructurations, elle réunit aujourd’hui une base de 2 millions d’abonnements.
• GeForce Now de Nvidia : lancée en 2015, elle compte plus de 14 millions d’abonnés et plus de 500 jeux prêts à jouer immédiatement — notamment sur des comptes gratuits. 
• PlayStation Now de Sony : lancé en 2014, la plateforme de Cloud Gaming de Sony a connu quelques déboires à son démarrage, mais il a depuis redressé la barre et gagné 3,2 millions d’abonnés. Au menu, 800 jeux PS2, PS3 et PS4 dont 300 téléchargeables.

Xbox Cloud Gaming de Microsoft : En réponse à PlayStation, Microsoft a ajouté une fonctionnalité à son Xbox Game Pass, sobrement baptisée « Xbox Cloud Gaming ». Avec une bibliothèque de plus de 270 jeux, avec une rétrocompatibilité avec la précédente bibliothèque, la plateforme enregistre 25 millions d’abonnés…

Aujourd’hui, les services de Cloud Gaming ne sont pas encore totalement optimisés — la plupart manquant de puissance de calcul. Mais, progressivement, avec la résolution de ces problèmes techniques, ils devraient signer la fin des consoles traditionnelles…

Sources | Le Cloud Gaming | Kingston

Image | Film Daily