L’humour dans le métaverse : de nouvelles perspectives pour le stand-up ? 

Le métaverse ouvre de magnifiques perspectives pour les humoristes à la recherche de leur public. Dans ses espaces virtuels, les connexions humaines ne connaissent plus de limites géographiques et pourront être aisément tissées à l’échelle planétaire. Même si l’on en est qu’au balbutiement, le monde de l’humour compte bien tirer profit de cette réalité virtuelle — et notamment, Grégoire Furrer, créateur du Festival de Montreux et du festival Lillarious…

Le Festival de Montreux promeut l’humour internationalisé

Depuis près de 30 ans, le festival de Montreux s’est solidement implanté dans le paysage humoristique, déclinant sa formule aux quatre coins du monde. Mais son président et fondateur, Grégoire Furrer, ne peut s’en contenter : il compte bien investir le potentiel du métaverse…À quelques mètres de ses bureaux de production, il a conçu une scène entièrement virtuelle pour promouvoir un humour internationalisé. Ici, deux humoristes munis d’un casque de réalité virtuelle s’immergent dans le métaverse, monde dans lequel ils rejoignent deux avatars gérés à distance par deux autres comédiens.

Le festival Lillarious, une nouvelle façon d’appréhender l’humour

Également créateur du festival Lillarious, Grégoire Furrer a tenté une expérience en début d’année : dans le centre commercial Westfield de Lille, il a proposé aux visiteurs une immersion dans le métaverse en version humour. 

Dans une bulle immersive, la personne est équipée d’un casque de réalité virtuelle, d’un casque audio et de deux manettes de contrôles pour gérer ses déplacements. Transportée sur la Grand’Place, elle profite d’une séance d’improvisation d’humoristes sur des sujets et des thématiques précises. Par exemple, Denis Maréchal devait inventer une histoire autour du lait de mammouth, avec des images qu’on lui révélait au fur et à mesure…
Tout l’enjeu de l’humour dans le métaverse est de tendre vers un humour universel, multicuturel, internationalisé. Bien sûr, il lui faudra aussi lever quelques barrières technologiques qui rendent aujourd’hui l’exercice encore plus difficile — comme l’absence d’expressions faciales ruinant certains effets comiques ou même l’absence de la reproduction de la gestuelle… Mais le défi est lancé !

Sources | lemultimedia.info | Lille actu
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