Les réseaux sociaux alternatifs à suivre en 2015

On assiste depuis 2 ans à une nouvelle vague de lancement de réseaux sociaux à l’esprit « anti-Facebook », qui profitent notamment des nombreuses controverses existantes sur le leader des réseaux sociaux. L’utilisation abusive ou la vente des données personnelles sont par exemple souvent décriées. Voici donc quelques réseaux sociaux à suivre qui devraient faire parler d’eux en 2015.

Snapchat

Snapchat est un service permettant de s’envoyer des photos qui s’auto-détruisent après une durée pré-définie entre 1 et 10 secondes. Il est ainsi qualifié de réseau social éphémère. Les marques commencent fortement à s’intéresser à cette façon de communiquer notamment du fait qu’elle permet de toucher les 13-25 ans, une cible très convoitée par les marques. On voit ainsi de plus en plus d’utilisateurs suivre leurs marques sur ce réseau pour accéder à des promotions ou encore des informations inédites. Mi-janvier, Snapchat a d’ailleurs ouvert aux Etats-Unis la possibilité d’annoncer sur le réseau social moyennant 750 000 dollars par jour. S’il y a bien un réseau social à suivre en 2015, c’est Snapchat !

Tsu

Il est l’un des plus récents réseaux sociaux et démontre très bien cette tendance alternative à Facebook. Le concept est inédit : c’est l’utilisateur qui est ici payé afin d’utiliser le réseau social. 90% des revenus publicitaires sont en effet redistribués aux utilisateurs et seulement 10% sont récupérés par Tsu. L’inscription est possible seulement par invitation d’un membre de Tsu. L’interaction sur le réseau social reste cependant très proche de Facebook et de Twitter : like, commentaire, partage.

Jelly

Cette application a été lancée par Biz Stone, le cofondateur de Twitter, en janvier 2014. Son principe repose sur le système de questions/réponses proposé par Yahoo ou encore Quora. Ici, l’utilisateur poste une photo d’un objet ou d’un endroit et attend ainsi que quelqu’un le renseigne. La photo est donc au centre de cette application décrite davantage comme un service d’entraide plutôt que de discussion. Il est ainsi possible de questionner les amis de nos amis. Cet aspect renforce donc véritablement l’aspect social de cette application. Cependant, il faut encore voir si les marques sauront adopter et s’adapter à cet outil qui peut les aider à comprendre ce qui se dit sur elles.

Chaze

Chaze est un réseau social mobile qui se base sur la photographie. Son but est de challenger ses amis et followers en leur lançant des défis basés sur des photos particulières à prendre. Le flux d’actualité est alors alimenté par les contributions de chaque utilisateur. À la différence des autres réseaux sociaux autours de la photo, Chaze s’appuie sur la gamification de la photo. Une version web est également disponible permettant d’y ajouter la géolocalisation et des défis en plusieurs étapes. Si ce réseau social vient à véritablement se développer, les marques pourraient bien y voir là une opportunité de fédérer et animer des communautés.

Pheed

Lancé en 2012, Pheed est le parfait réseau social hybride. Son utilisation oscille entre celle de Twitter, Facebook et Soundcloud. Les publications sont limitées à 420 caractères mais Pheed permet de publier et partager du contenu texte, photos, vidéos, ou encore simplement du son. En revanche, Pheed réussit à se distinguer par son système de monétisation unique. Sur Pheed, ce sont les utilisateurs qui doivent payer pour pouvoir accéder à certains contenus. Le prix varie entre 1,99 $ et 34,99 $ qui est défini par la personne postant le contenu. Pheed revendique aujourd’hui une présence dans 30 pays et plus de 5 millions d’utilisateurs. Cependant, il faudra attendre de voir si ce modèle payant peut convenir à l’internaute.

Ces jeunes réseaux sociaux font donc partie de cette nouvelle vague de réseaux alternatifs cherchant constamment à se démarquer. En effet, de très nombreux nouveaux réseaux sociaux sont lancés chaque mois, mais reste à savoir lesquels vont réussir à suffisamment se démarquer pour intéresser dans le temps utilisateurs et annonceurs.